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Cette page est consacrée aux technologies d'accès DSL (ou
xDSL, pour "Digital Subscriber Line"). Basées sur la
numérisation de la ligne d'abonné, elles permettent de
transmettre sur le support cuivre traditionnel des données à
haut débit, en utilisant des fréquences supérieures
à celles de la voix.
La technologie dominante pour les accès Internet résidentiels
est l'ADSL,
caractérisée par l'asymétrie entre trafics montant et
descendant.
Par ailleurs, le dégroupage de
la boucle locale permet aux opérateurs tiers de concurrencer
l'opérateur historique, en récupérant le trafic ADSL de
leurs clients directement au niveau des nœuds de raccordement
d'abonnés.
Plusieurs questions traitent des caractéristiques techniques du
réseau France
Télécom (taux d'affaiblissement des lignes,
répartiteurs, régions et plaques DSL).
Enfin, les autres technologies xDSL seront
également abordées : ADSL2+, READSL, VDSL...
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Pour qu'une ligne soit éligible à l'ADSL, deux conditions doivent être simultanément remplies :
Les fournisseurs d'accès Internet utilisent, soit le réseau DSL de l'opérateur historique France Télécom, soit les réseaux DSL d'opérateurs alternatifs par le biais du dégroupage. Ils proposent sur leurs sites Web, avant toute souscription d'abonnement ADSL, d'effectuer un test d'éligibilité en ligne, basé selon le cas sur les informations techniques de France Télécom ou de l'opérateur alternatif.
Dans le cas du réseau FT, voici par exemple le test
d'éligibilité à l'ADSL du FAI Orange :
http://abonnez-vous.orange.fr/residentiel/abonnement/TestLigne.aspx
Entrer le numéro de téléphone et le
département. Le test vérifie dans la base de données
techniques de France Télécom que les conditions ci-dessus
sont remplies, puis indique les débits disponibles sur cette ligne
(à partir de son taux d'affaiblissement
théorique).
Le tableau complet de l'équipement en ADSL
des communes de France (métropole et DOM) est disponible
sur le site de France Télécom et remis à jour plus
ou moins régulièrement :
http://www.entreprises.francetelecom.com/Site_dce/Import_ftps/offres/turbodsl/fichier_communes.zip
(fichier Excel compressé, août 2005)
Ce fichier indique, pour chaque commune (classées par code
postal), la plaque DSL contenant la commune, ainsi que la
disponibilité ou la date prévue d'ouverture du service
concernant les 3 technologies d'accès ADSL, SDSL et READSL. La
date de mise à jour de ce fichier est précisée au
début du tableau.
Ce fichier remplace l'ancien fichier appelé
"Communes_ADSL.zip".
Le site DSLvalley.com présente ces mêmes informations sur
une carte
cliquable :
http://www.dslvalley.com/adsl/deploiement.html
(cliquer sur un département)
Le site DegroupNews fournit également sous une forme plus conviviale des listes de répartiteurs issues du fichier France Télécom :
Ces listes peuvent être classées par date, identifiant ou nom complet du NRA, département, et elles indiquent aussi la couverture des NRA. Il est également possible de n'afficher que les répartiteurs d'un département donné.
L'infrastructure DSL de France Télécom est
utilisée par Orange, mais également par d'autres
fournisseurs d'accès Internet qui achètent leur trafic ADSL
à FT. D'autres FAI utilisent les infrastructures
d'opérateurs concurrents, qui participent au dégroupage de
la boucle locale, pour les lignes qui sont dégroupées. Ils
continuent à utiliser le réseau de France
Télécom pour les lignes qui ne sont pas
dégroupées (parfois à des débits
inférieurs).
Contrairement au bas débit, l'accès Internet haut
débit ne fait aujourd'hui pas partie du Service Universel tel que
défini par l'Union Européenne. Les opérateurs (FT et
les opérateurs dégroupeurs) sont donc libres
d'équiper ou non les répartiteurs, en fonction de
critères essentiellement économiques. De ce fait, un
certain nombre de communes n'ont pas accès à l'ADSL. Le
site Ariase présente l'évolution dans le temps du
déploiement ADSL à travers le réseau de France
Télécom (communes non couvertes, partiellement couvertes et
totalement couvertes) :
http://www.ariase.com/fr/basdebit/deploiement.html
Cependant, à des fins d'aménagement du territoire,
France Télécom s'est engagé à équiper
rapidement un répartiteur, dès lors que 100 foyers
raccordés à ce répartiteur (même zone de
desserte) en font la demande (par pré-inscription auprès
des FAI utilisant le réseau de France Télécom). La
demande doit être transmise par le maire de la commune à la
Direction Régionale de France Télécom. Ariase
propose aux internautes concernés de s'inscrire sur son site,
commune par commune, jusqu'à atteindre la barre des 100 demandes
de raccordement :
http://www.ariase.com/fr/basdebit/france.html
Cliquer sur un département. Les liens en haut de page permettent
de visualiser les communes raccordées récemment et les
prévisions de raccordement par France Télécom
dans ce département. Cliquer sur une commune pour connaître
le nombre de personnes déjà inscrites et en visualiser la
liste.
Comme certaines communes n'ont pas encore d'inscrits, voici sur Google
une liste de communes qui en ont :
http://www.google.fr/search?q=Pas+de+forfait+particulier+%22Les+inscrits+pour+le+haut+debit+dans+la+commune+de%22+site:ariase.com&num=100&hl=fr&lr=&ie=UTF-8&filter=0
Lorsque l'objectif des 100 foyers est atteint, la
pré-inscription peut se faire sur le site d'Ariase auprès
d'un FAI au choix parmi ceux qui participent à ce programme de FT,
listés ici :
http://www.ariase.com/fr/basdebit/reservation.html
Attention : cette pré-réservation est contractuelle
(engagement d'abonnement lors de la disponibilité de l'ADSL). Le
service proposé par Ariase est gratuit pour les internautes et les
collectivités locales, la société se
rémunérant par des reversements des FAI choisis.
Si le nombre de foyers intéressés n'est pas suffisant, il faudra envisager d'autres technologies d'accès n'utilisant pas la ligne téléphonique, tels que :
Voici un rapide descriptif de ces alternatives fourni par Ariase
:
http://www.ariase.com/fr/basdebit/alternatives.html
|
Pour qu'une ligne puisse être dégroupée, il faut que deux conditions soient remplies :
On trouve des informations sur les acteurs du dégroupage dans l'excellente FAQ "ADSL France" de Philippe Goold et Guillaume Di Maiolo, issue du groupe de news "fr.reseaux.telecoms.adsl" ou FRTA (septembre 2003) :
Une liste plus complète des opérateurs
dégroupeurs en France peut être obtenue dans le dossier
Dégroupage de l'ARCEP :
http://www.arcep.fr/index.php?id=8649#5780
Les opérateurs qui dégroupent, fournissent sur leurs sites les cartes des zones dégroupées, et parfois les calendriers prévus :
Ces mêmes cartes peuvent également être
visualisées directement à partir du site DSLvalley.com, en
choisissant le réseau d'un opérateur dégroupeur dans
la liste "Sélectionnez votre carte de déploiement" :
http://www.dslvalley.com/adsl/deploiement.html
Le site DegroupNews présente la liste des répartiteurs
venant d'être dégroupés par un opérateur
alternatif :
http://www.degroupnews.com/tops/degroup.html
La liste indique pour chaque NRA l'opérateur dégroupeur
concerné. Elle peut être classée par date,
identifiant ou nom complet du NRA, et département, et il est
également possible de n'afficher que les répartiteurs d'un
département donné.
Plusieurs sites proposent des outils de test d'éligibilité multi-opérateur, permettant d'obtenir en une seule passe les informations complètes sur la disponibilité du haut débit pour un domicile :
Attention : le test d'éligibilité du site "Webmaster eXpérience" n'est plus maintenu.
Entrer les informations demandées (numéro de
téléphone, code postal et ville), valider et patienter
quelques instants.
Ces outils interrogent les sites des opérateurs concernés,
puis synthétisent en une seule page les différentes
possibilités d'accéder au haut débit pour le foyer
en question : ADSL par le réseau de France Télécom,
ADSL par le réseau d'un opérateur dégroupeur (Alice
/ Telecom Italia, Cegetel, Free / Iliad, neuf telecom / LDCOM) et
accès par le câble, avec les débits disponibles et
les FAI concernés.
Certains d'entre eux indiquent également la disponibilité
de services complémentaires (WiFi, téléphonie,
télévision).
Enfin, certains outils (Ariase, L'Internaute, ComparaTEL) indiquent les
tarifs des offres disponibles (abonnement mensuel, location ou achat du
modem, frais d'accès et de résiliation, surcoût pour
dépassement éventuel du volume
transféré...).
L'outil d'Ariase demande de créer au préalable un compte
(pseudo et mot de passe), ce qui permet de conserver les données
saisies entre deux visites. Après avoir obtenu les
résultats d'éligibilité, cliquer sur le lien
"tableau récapitulatif des offres ADSL" en bas de page (chapitre
"Comparer les offres disponibles") pour obtenir les offres ADSL
classées par types de forfaits (dégroupage total,
dégroupage partiel, non dégroupé, avec ou sans
téléphonie) et par prix croissants, avec précision
de l'éligibilité (puce verte = éligible, rouge = non
éligible, grise = éligibilité inconnue). De
même pour les offres des câblo-opérateurs (lien
"Forfaits Câble" à gauche).
Les outils DegroupTest et Eligibilite-Adsl.Com fournissent d'autre part un ensemble d'informations techniques sur la ligne :
Le site DegroupNews, apparenté à DegroupTest et
également proposé par la société "France
Hardware", présente le déploiement de l'ADSL en France sous
forme de cartes :
http://www.degroupnews.com/reseau/
Cliquer sur un département afin de visualiser la carte des NRA de
ce département équipés en ADSL. Le code couleur
indique le nombre d'opérateurs présents sur chaque NRA. Les
liens sous la figure permettent de n'afficher que les NRA d'un
opérateur donné, en indiquant pour chaque NRA si
l'opérateur utilise le dégroupage de la boucle locale ou
les offres de collecte de France Télécom.
Passer le curseur de la souris sur un NRA pour visualiser les communes
couvertes.
Cliquer sur un NRA pour afficher l'ensemble des informations
correspondantes : plaque ADSL, nombre approximatif d'abonnés,
marque du DSLAM France Télécom, disponibilité des
différents services pour chacun des opérateurs
présents (ADSL, ADSL Max, ADSL 2+, READSL, TV par ADSL).
Enfin, un système d'alerte par mail permet d'être
informé des modifications concernant un NRA
donné.
Depuis avril 2005, France Télécom fournit tous les mois
un ensemble d'indicateurs de
qualité de service technique concernant l'accès
à la boucle locale. La publication de ces indicateurs fait partie
des obligations imposées par l'ARCEP à FT, en tant
qu'opérateur "exerçant une influence significative" sur le
marché du dégroupage. France Télécom publie
ces indicateurs sur son site :
http://www.francetelecom.com/fr/groupe/initiatives/savoirplus/documentation/offres/#N10A2F
Cliquer sur le lien "Télécharger : Indicateurs de
l'accès de..." pour le dernier mois disponible (document
PDF).
Les indicateurs couvrent les différents types d'accès DSL,
présentés dans différentes colonnes :
Les indicateurs concernent :
Les taux de respect des délais
contractuels définis dans l'offre France
Télécom sont également indiqués. Ces
délais sont les suivants :
Les détails sur ces indicateurs peuvent être obtenus dans le document Excel intitulé "Liste des indicateurs de l'accès", accessible sur la même page que précédemment.
Par ailleurs, l'ARCEP conserve quelques listes d'indicateurs
publiées précédemment :
Juillet 2005 Août
2005
De son côté, le groupe Iliad a également
publié des valeurs pour ces indicateurs de qualité de
service des accès ADSL, tels que constatés par
l'opérateur Free en 2005 :
http://www.iliad.fr/presse/2005/Cp_220905.pdf (juin
à août 2005, tableau en page 2)
Le tableau fait un parallèle entre les indicateurs publiés
par France Télécom et par Free, en ce qui concerne les
délais de livraison dans le cas des offres résidentielles
(dégroupage partiel, non dégroupé, et
dégroupage total).
Observer les différences de valeurs, en particulier dans le cas
des offres dégroupées. L'une des raisons vient de ce que
France Télécom se base sur les jours ouvrés, et Free
sur les jours calendaires.
Observer également le délai que peut prendre un
dégroupage dans le pire des cas, selon Free (délai de
livraison des 99 % des accès les plus rapidement
livrés).
Dans le cadre du dégroupage total sur numéro inactif (par
exemple suite à un emménagement), le délai du
dégroupage total est augmenté du délai de
l'étude de faisabilité de France Télécom. Le
tableau fait également apparaître cet indicateur
supplémentaire.
Pour les plus curieux, les détails précis du
dégroupage peuvent être obtenus dans la description de
l'offre de
référence d'accès à la boucle locale de
France Télécom :
http://www.francetelecom.com/fr/groupe/initiatives/savoirplus/documentation/offres/#N1071C
Cliquer sur le lien "Télécharger : Offre de
référence d'accès à la boucle locale de
France Télécom" (fichier PDF d'une centaine de pages,
janvier 2006).
Ce document contient la description technique de la prestation de France
Télécom, ainsi que les différents tarifs
facturés aux opérateurs de dégroupage :
Il précise également les pénalités dues par FT en cas de retard concernant la production des accès dégroupés, la mise à disposition des infrastructures techniques et le fonctionnement du serveur d'éligibilité (12).
On notera la différence importante d'abonnement mensuel pour
l'opérateur tiers entre le dégroupage partiel et le
dégroupage total, où FT ne perçoit plus d'abonnement
téléphonique de la part du client final.
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L'excellent site de Wallu consacré à l'ADSL
présente un synoptique de la boucle locale (domicile, point de
concentration, sous-répartiteur, répartiteur),
agrémenté d'une galerie photos :
http://perso.orange.fr/wallu/bl.htm
Une autre page décrit le cheminement des données ADSL (NRA,
DSLAM, brasseurs ATM, BAS, routeurs IP), par le réseau FT et en
cas de dégroupage :
http://perso.orange.fr/wallu/data.htm
Le taux d'affaiblissement (ou d'atténuation) d'une ligne dépend à la fois de sa longueur et de son diamètre : l'affaiblissement du signal (par dissipation d'énergie) est d'autant plus importante que la ligne est longue et de petit diamètre. Il augmente également avec la fréquence du signal utilisé.
Le signal ADSL utilisant une bande de fréquences de 25 kHz
à 1 MHz, on calcule une atténuation théorique en
considérant un signal de fréquence intermédiaire
(300 kHz). L'affaiblissement d'une ligne peut alors être
estimée en fonction de son calibre (diamètre) et de sa
longueur en utilisant les atténuations linéiques suivantes
à 300 kHz :
Une ligne téléphonique est en général constituée de plusieurs segments de diamètres différents. L'atténuation totale est alors égale à la somme des atténuations linéiques multipliées par les longueurs par calibre de cette ligne, auquel on ajoute un affaiblissement estimé à 1,5 dB pour chacune des connexions présentes sur la ligne (branchements, jarretières...).
Ce cours ADSL (Patrick Abati, Académie d'Aix-Marseille)
présente un exemple de calcul d'affaiblissement total, avec 3
niveaux de sous-répartition :
http://stielec.ac-aix-marseille.fr/cours/abati/adsl.htm
(figure en bas de page)
Pour simplifier, on considère parfois qu'il y a un rapport de
69 entre la longueur de la ligne en mètres et l'atténuation
: 1 Km ~ 14 dB, 2 Km ~ 29 dB... La courbe des affaiblissements en
fonction de la distance est donc pratiquement linéaire. Cette
relation devient cependant fausse pour des lignes longues.
Le taux d'affaiblissement théorique est calculé à partir d'une base de données d'informations techniques sur toutes les lignes téléphoniques de France, gérée par France Télécom, indiquant pour chaque ligne la longueur et le calibre de chacun des tronçons composant la ligne. Noter que, vu le nombre de lignes concernées, il y a parfois des erreurs dans cette base.
Le taux d'affaiblissement réel d'une ligne téléphonique dépend d'autres paramètres, tels que la qualité du support cuivre (corrosion etc.), l'installation téléphonique chez l'utilisateur final (en aval), et la connexion au DSLAM qui rajoute quelques dB (en amont). Par exemple, dans le cas d'une ligne dégroupée, on ajoute classiquement une dizaine de dB par rapport au taux d'affaiblissement théorique issu de la base de données FT (un peu moins en dégroupage total qu'en dégroupage partiel). Le taux réel doit donc être mesuré sur la ligne elle-même, soit manuellement par des techniciens FT, ou encore de manière automatique par les DSLAM des opérateurs.
À part l'éligibilité à l'ADSL, les
informations plus précises sur les lignes (longueur,
diamètre, taux d'affaiblissement théorique...) ne sont pas
fournies par France Télécom au grand public, mais
uniquement aux opérateurs et fournisseurs d'accès par le
biais d'un serveur d'éligibilité plus complet
(l'accès leur est facturé). Certains FAI peuvent
éventuellement fournir ensuite ces informations à leurs
clients. Voici un exemple commenté des informations techniques
fournies par Free à ses propres clients, disponible sur le portail
FreeNews :
http://www.freenews.fr/nucleus/plugins/print/print.php?itemid=281
Le bloc 1 contient le nom du NRA (Nœud de Raccordement
d'Abonnés), puis la longueur de la ligne et son affaiblissement
théorique (1 601 m et 19 dB sur cet exemple) tels que fournis par
France Télécom. Le bloc 3 contient les atténuations
réelles, dans les sens montant et descendant, telles que
mesurées par le DSLAM de Free (50 et 46 dB sur cet exemple). Les
taux réels sont bien sûr supérieurs au taux
théorique. L'atténuation réelle est normalement
inférieure dans le sens montant (upload), qui utilise des
fréquences inférieures au sens descendant (download).
Cette excellente page sur les forums de "grenouille.com" donne des
explications encore plus détaillées sur ces
paramètres techniques :
http://forums.grenouille.com/index.php?showtopic=19153
Différents sites ont également négocié un
accès à la base de données FT et permettent
d'obtenir les caractéristiques techniques d'une ligne à
partir du numéro de téléphone. Le test de ligne de
"Marseille ADSL" permet ainsi d'obtenir l'ensemble des
caractéristiques techniques (Nœud de Raccordement
d'Abonnés NRA, longueur totale, calibres utilisés et
affaiblissement théorique) :
http://www.marseilleadsl.com/test-ligne.php
L'outil DegroupTest (test d'éligibilité
multi-opérateur, décrit en détail dans une question
précédente) permet également d'obtenir la
longueur d'une ligne et son affaiblissement théorique à
partir du numéro de téléphone :
http://www.degrouptest.com/
Le taux d'affaiblissement théorique de sa propre ligne peut également être obtenu auprès du SAV de France Télécom (le 1013).
Enfin, une estimation du taux d'affaiblissement réel est
fournie par certains utilitaires installés avec les drivers de
modems ADSL. Cette page donne les manipulations à effectuer pour
quelques modems courants :
http://eleblanc.free.fr/indexoutils.php
Et pour ceux qui désespèrent de la longueur et de
l'affaiblissement de leur ligne, voilà un exemple d'anthologie
à Chaperey en Haute-Savoie (cité par Divico sur le forum de
"France Hardware" consacré à DegroupTest) :
http://forums.france-hardware.com/upload/1/8794/Degroup.gif
Curieusement, le débit ADSL est non déterminé
:)
Le réseau de France Télécom contient environ 12 000 répartiteurs sur le territoire national. Pour des raisons de sécurité, la localisation géographique exacte de ces répartiteurs n'est pas fournie par France Télécom au grand public, mais seulement aux autres opérateurs.
Voici la liste des NRA (Noeuds de
Raccordement d'Abonnés) de France Télécom
:
http://www.francetelecom.com/fr/groupe/initiatives/savoirplus/documentation/offres/#N1071C
Cliquer sur le lien "Télécharger : Liste des NRA de France
Télécom" (fichier Excel).
Ce tableau contient environ 12 500 NRA, et précise pour chacun
d'eux son code (par exemple, "01004AMG"), la commune où il se
trouve (Ambérieu en Bugey) et sa taille en nombre de lignes (par
multiples de 500).
On trouve également quelques informations sur des sites
consacrés au dégroupage. Par exemple, la carte de dégroupage
de Free donne la position approximative des répartiteurs,
mais uniquement dans les zones déjà
dégroupées par Free :
http://adsl.free.fr/degroup/
Cliquer sur une région, puis sur une commune. Les rectangles
rouges signalent les répartiteurs FT avec leur nom.
Les grandes villes possèdent plusieurs répartiteurs.
Voici par exemple l'intégralité des répartiteurs de
Paris
intra-muros (cité sur une FAQ officieuse de Free ADSL) :
http://mon.adsl.chez.free.fr/paris/paris.html
Inversement, certains répartiteurs couvrent plusieurs communes. Il
y a en effet environ 12 000 répartiteurs en France, pour 36 851
communes...
Cette page présente la liste des NRA de Nantes, sur une
carte et en photos :
http://hardline.free.fr/NRA/
L'ARCEP propose sur son site une base de données appelée
G'NUM,
contenant des informations sur la numérotation et les commutateurs
en France. Cet outil n'est accessible qu'aux professionnels du secteur
des télécommunications (sur abonnement payant).
Une version de démonstration gratuite est disponible ici :
http://www.gnum.art-telecom.fr/cgi/connect.dll
Cliquer sur "Liste des commutateurs" à gauche. Le tableau donne
une liste de commutateurs des différents opérateurs avec la
ville concernée. On peut également
télécharger le fichier au format Excel ou équivalent
(lien en bas de page). Attention : cette liste n'est pas exhaustive dans
cette version de démo. D'autres outils de G'NUM permettent
d'obtenir le commutateur responsable d'un bloc de numéros de
téléphone, etc.
Enfin, les outils de test
d'éligibilité ADSL multi-opérateur
(DegroupTest et Ariase, décrits plus loin) permettent de
connaître le code et le nom du NRA (Noeud de Raccordement
d'Abonnés) à partir d'un numéro de
téléphone.
Un DSLAM supporte un certain nombre de lignes (par exemple, 384 ou 1008). Chaque opérateur présent dans un NRA (France Télécom et les opérateurs dégroupeurs) installe un ou plusieurs DSLAM en fonction de la taille du répartiteur et du marché potentiel.
Dans le cas du dégroupage par le FAI Free, le site de
François04 donne la liste des DSLAM installés dans chaque
NRA :
http://francois04.free.fr/liste_dslam.php
Choisir une ville et valider.
Le site "corindon.free.fr" fournit la liste complète des DSLAM
de Free en une page :
http://corindon.free.fr/Dslamcomp.html
Quel NRA contient-il le plus de DSLAM ?
Enfin, Christian Etuy propose la carte de France des DSLAM Free
:
http://c.etuy.free.fr/carte_free_dslam.php
(nécessite le plugin gratuit SVG d'Adobe)
Faire passer le curseur de la souris sur les noms de villes pour
visualiser le nombre total de DSLAM (tous NRA confondus).
La France est divisée en 21 régions ADSL (17 en métropole et une par DOM). Chaque région DSL est constituée de plusieurs plaques DSL (2 en général, à quelques exceptions près). Il y a 40 plaques ADSL (36 en métropole et une par DOM). Chaque plaque couvre un ou plusieurs départements.
Le trafic DSL à l'intérieur d'une plaque, en provenance de tous les DSLAM situés dans cette plaque, est collecté en mode ATM sur le réseau de France Télécom. Chaque plaque se compose d'un ensemble de brasseurs ATM, et d'un équipement spécifique appelé BAS (Broadband Access Server). Les opérateurs concurrents peuvent alors acheter ce trafic DSL de plusieurs manières :
La carte de
France des plaques ADSL peut être visualisée sur
cette page du site Ariase :
http://www.ariase.com/fr/basdebit/eligibilite.html
(carte en bas de page)
Voici la liste des régions,
plaques et cœurs de plaque fournie par France
Télécom :
http://www.francetelecom.com/fr/groupe/initiatives/savoirplus/documentation/offres/#N10851
Cliquer sur le lien "Télécharger : Liste des zones de
collecte" (document PDF).
Par exemple, la région ADSL "Alpes" contient la plaque "RHAL-3"
correspondant au département de l'Isère (38), avec deux
cœurs de plaque ATM (Grenoble et La Verpillière).
Les BAS
régionaux présents dans chaque plaque ADSL peuvent
être obtenus dans cet avis de l'ARCEP (décembre 2003)
:
http://www.arcep.fr/uploads/tx_gsavis/03-1298.pdf (tableau
du paragraphe 1.3)
La colonne "Cœurs de Région Collecte IP/ADSL" indique les
BAS régionaux disponibles dans chaque région ADSL. Par
exemple, la région ADSL "Alpes" possède 2 BAS
régionaux (Grenoble et Annecy).
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Il existe de nombreuses technologies xDSL (Digital Subscriber Line) normalisées par l'ITU : ADSL, HDSL, SDSL, VDSL... Certaines sont symétriques (débits identiques en download et en upload), d'autres asymétriques (comme l'ADSL). Certaines s'adressent plutôt aux particuliers, et d'autres aux entreprises.
Le portail N9WS présente un tableau synthétique
des technologies xDSL indiquant la signification de chaque
acronyme, les débits théoriques maximum en download et en
upload, ainsi que la portée :
http://www.n9ws.com/page-xdsl.html
Un autre tableau est disponible sur le site ADSL de Wallu :
http://perso.orange.fr/wallu/pag-xdsl.htm
La technologie VDSL permet d'obtenir jusqu'à 52 Mbps de
débit descendant, mais au détriment de la distance maximale
(regarder combien).
Certaines technologies dites "Ultra haut débit" permettent
d'obtenir des débits supérieurs à ceux de l'ADSL.
Ainsi l'ADSL
2+ normalisé en 2003 se caractérise par des
débits théoriques maximum de 25 Mbps en download et 1,2
Mbps en upload (à moduler bien entendu selon les
caractéristiques de la ligne). Cet article de ZDNet.fr compare les
caractéristiques des standards ADSL, ADSL 2 et ADSL 2+ :
http://www.zdnet.fr/produits/imprimer/0,50000140,1003837,00.htm
(tableau en bas de page)
L'utilisation de l'ADSL 2+ est autorisée en France depuis octobre
2004. Les offres commerciales proposent des débits
descendants de l'ordre de 20 Mbps (débits théoriques
maximum).
La technologie ADSL 2+ utilise une bande de fréquence double
par rapport à l'ADSL standard, comme indiqué dans ce
dossier de France Télécom R&D :
http://www.francetelecom.com/sirius/rd/fr/ddm/fr/technologies/ddm200306/techfiche3.php
La figure en bas de page représente le débit en fonction de
la distance au répartiteur, pour les technologies ADSL et ADSL 2+
(données obtenues par simulation).
Une figure représentant le débit descendant en fonction de
l'affaiblissement est également disponible sur le site
DegroupTest.com :
http://www.degrouptest.com/faq.php#1.8
Une intéressante étude a consisté à
relever certaines informations techniques (débit atteignable et
atténuation théorique) à partir des messages
postés par des Freenautes sur différents forums (FreeKs,
grenouille.com, HardWare.fr) entre septembre 2004 et février 2005,
et à superposer cet échantillon de valeurs sur les courbes
théoriques du débit en fonction de l'atténuation,
pour les technologies d'accès ADSL (bleu) et ADSL 2+ (rouge)
:
http://mypage.bluewin.ch/divico/free/degrouptest.gif
La technologie VDSL (Very High Bit
Rate Digital Subscriber Line) permet d'obtenir des débits
très élevés, mais sur de courtes distances. Elle est
expérimentée par France Télécom depuis
début 2005.
Voici une comparaison des débits descendants offerts par l'ADSL 2+
et le VDSL en fonction de la distance, proposée par le portail
Infos-du-Net.com :
http://www.infos-du-net.com/img.php?url=http://www.infos-du-net.com/images/ADSL2vsVDSL.png
D'autres technologies visent à étendre la portée
(distance maximale du modem au DSLAM) à débit
équivalent. Par exemple le READSL (Reach
Extended ADSL) augmenterait la portée de 5 à 10 %, voire
même jusqu'à 8 Km au débit de 512 Kbps.
Cette image résume de manière très
synthétique les caractéristiques des technologies ADSL,
ADSL 2+ et READSL :
http://www.generation-nt.com/images/biblio/art_tout-savoir-sur-l-adsl-l-adsl2-et-l/000000000096.jpg
Cette figure, issue du magazine papier "L'Ordinateur Individuel"
N°166 de novembre 2004, est utilisée dans le dossier "Tout
savoir sur l'ADSL, l'ADSL2+ et le RE-ADSL" du portail
Génération-NT.
Enfin, des expérimentations sont en cours concernant le
dégroupage au niveau
des sous-répartiteurs (au lieu des répartiteurs), ce
qui permettrait d'étendre la portée et donc de rendre plus
de lignes éligibles (plan NRA HD).
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Contact : Patrick
Maigron Dernière mise à jour : 2007-01-09 |
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